Don juan - la tirade de l'inconstance
Eloge paradoxal de l’inconstance
- Don Juan parle longtemps sans interpeler son interlocuteur (le « tu » est seulement présent dans la première phrase. -> on dirait qu’il oublie Sganarelle.
- « je » et « on/nous » -> conception personnelle devient vérité générale + présent de vérité générale
- tirade s’adresse aux spectateurs (=double énonciation du théâtre)
- il utilise ensuite le pronom personnel « je » (+ de 14 fois dès la ligne 8) -> discours devient personnel (description du penchant irrépressible)
- argumentation tourne autour de deux foyers argumentatifs opposés : une argumentation en faveur de l’inconstance amoureuse et une contre-argumentation à l’égard de la fidélité.
- début du discours par question rhétorique doublé d’une exclamation « Quoi ? Tu veux qu’on se lie …» = étonnement, indignation devant la position de Sganarelle et par conséquent l’évidence de sa propre conception.
- dans cette question : 3 propositions subordonnées qui donne un rythme ternaire à la phrase + effet quantitatif des faiblesses des idées de Sganarelle…..
- ironie pour dévaloriser la fidélité grâce à l’antiphrase « la belle chose… » -> récuse l’idée de l’honneur lié à la fidélité « la belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle ».
- Don Juan critique deux valeurs importantes de la noblesse : l’honneur et la fidélité. Rejette ces valeurs telles qu’elles sont pratiquées…
- fidélité comparée à la mort « d’être mort dès sa jeunesse », « s’ensevelir pour toujours dans une passion…. »
- l.23 « nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour » -> infidélité = retour à la vie, réveil des sens et du plaisir…. « Quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs et présenter à notre cœur les