Don juan
Arnolphe Chantage pour faire craquer Agnès.
Selon Arnolphe, Agnès devrait avoir de la reconnaissance envers lui pour tout ce qu’il lui a donné.
Ce qu’Arnolphe a donné à Agnès De ne pas l’instruire, de la garder sotte.
Il prend comme prétexte qu’il a investi dans elle (comme de la marchandise) Femme soumise à lui.
Il faut bien se rendre compte que par le biais d’Arnolphe, Molière se moque des hommes possessifs.
Agnès qui s’est en quelque sorte émancipée, n’entre pas dans son jeu.
EleverReconnaissance
Je la bats Elle va m’aimer
Je l’aimeElle doit m’aimer
Vu qu’Agnès n’entre pas dans son jeu, il est perdu. Il ne sait plus quoi faire.
Ensuite, il lui propose toutes sortes de choses ridicules : (V.1601)
« Veux-tu que… »
C’est une anaphore (Figure de style)
Il répète 6 fois : « Veux-tu que… »
Agnès le connait.
Il faut différencier deux choses. Le discours et l’action
Discours ≠ action
Cette scène n’est donc pas tragique car Arnolphe fait de longs discours mais jamais il ne les réalisera.
Dans l’action, il restera toujours le même quoi qu’il dise.
Agnès aimerait être écoutée. Hors là, ce n’est qu’Arnolphe qui propose des choses.
Elle s’est réveillée par la découverte de l’amour et de la vie.
Molière, grâce à cette scène avant le dénouement final de la pièce, cherche à dénoncer les mariages forcés, le pouvoir abusif des hommes et désire la liberté pour les femmes.
Pour sa pièce, il a besoin d’ « ingrédients ».
Un homme qui a un pouvoir abusif, une jeune femme victime de ce pouvoir et un « prince charmant » qui charme la jeune victime.
L’homme au pouvoir abusif Arnolphe
La jeune femme victimeAgnès
Le prince charmant Horace