Don d'organe
Introduction : En France, depuis 1968, il y a plus de 30 000 malades qui ont été transplantés. Chaque année (en France), il y a environ 10 000 personnes qui sont face à la question de mourir ou de pouvoir recevoir une greffe.
En 2000, il y a eu seulement 3 211 greffes en France dont 1 924 pour le rein, 806 pour le foie, 328 pour le cœur, 70 pour les poumons, 54 pour le pancréas et 4 pour les intestins. Et lors de la même année, 30% des familles ayant un membre en mort encéphalique, ont refusés le prélèvement d’organes sur le corps du décédé.
Depuis 1991, il y a 77 165 patients greffés en France et 40 000 personnes porteuses d’un greffon fonctionnel en 2011.
Notre exposé va porter sur deux grandes parties. La première vous expliquera la compatibilité entre les donneurs et les receveurs ainsi que des systèmes CMH et HLA. La deuxième partie vous expliquera la nécessité du don d’organes grâce à un témoignage, et de celle d’une réglementation (trafics d’organes).
Partie 1 : La compatibilité entre donneur et receveur
Introduction de la première partie : Le système CMH (Complexe Majeur d'Histocompatibilité) désigne, en immunologie, un système de reconnaissance du « soi ». Les gènes du système CMH sont nommés HLA. Elles présentent un grand nombre d’allèles et qui vont aborder à 1,5 millions de combinaison de groupes tissulaires différents. C’est en ensemble génétique complexe de gènes (le système HLA) qui ne peut être identique chez deux individus, à l’exception des vrais jumeaux, étant donné le nombre d'allèles et de configurations possibles (1,5 millions de groupes tissulaires). Ce système fut découvert par Jean Dausset en 1958.
Structure des CMH : Le CMH I est composé d'une chaîne alpha, d'une chaîne bêta de 2 micro-globulines et d'une cavité à peptide.
Le CMH II est composé d'une chaîne alpha, d'une chaîne bêta et d'une cavité à peptide.
Technique : L'association des deux CMH : CMH I et CMH II