Don d’organe
Un grand nombre d’organes peuvent être donnés et permettre ainsi de sauver des vies ou d’en améliorer grandement la qualité.
En moyenne un donneur permet de greffer 4 personnes.
En 2008, 4620 malades ont été greffés et 222 malades sont morts faute de greffe.
I- Le don
Il n’y a pas d’âge limite pour le don d’organes, adolescents comme retraités, tout le monde peut donner son accord au prélèvement d’organes sur son corps après sa mort. Aucun problème de santé ne constitue non plus un obstacle a priori au don.
Pour les mineurs, l’autorisation des parents est indispensable au don.
En France, le don de son vivant est possible. Il est essentiellement pratiqué pour le rein et il ne peut bénéficier qu’à un malade de son proche cercle familial. La pratique est très encadrée, pour des raisons médicales mais aussi éthiques.
Il y a trois grandes conditions pour effectuer un don d’organe de son vivant :
- le lien familial
- la compatibilité
- la liberté de choix
Les organes qui sont le plus souvent prélevés sont : le rein, le foie, le cœur, le pancréas et le poumon.
Pour faire connaître votre choix vis-à-vis du don d’organes, le mieux c’est d’en parler à vos proches, que vous soyez pour ou contre .
Si vous êtes pour, vous pouvez aussi porter sur vous une carte de donneur ; elle facilite le don car elle affirme clairement votre position.
Par contre si vous êtes contre, vous avez la possibilité de vous inscrire sur le registre national des refus, vous aurez dés lors l’assurance de ne pas être prélevé.
II- La greffe
Aujourd’hui en France, le principal obstacle à la greffe est le manque persistant d’organes disponibles, malgré la hausse régulière des prélèvements.
Les organes greffés sont prélevés à 94% sur des personnes décédées de mort cérébrale.