Donc pour apprécier un roman, le lecteur doit-il s'identifier au personnage principale et partager ses sentiments ?
Le corpus proposé à l'étude est constitué de trois extraits de trois différents romans : un de fin du XIXème siècle et les deux autres de début du XXème ayant pour thème principale l'assassinat d'un des personnages du roman. La description de la nature et des lieux est beaucoup présente dans les trois textes. En effet le corpus est composé de l'extrait dont Thérèse et Laurent tuent Camille tiré du livre Thérèse Raquin écrit par Zola en 1867, d'un extrait du livre La Condition humaine écrit par André Malraux en 1933 dans lequel le personnage principale : Tchen doit assassiner un trafiquant et d'un extrait de L' Étranger de Camus écrit en 1942 : le moment où le personnage principale Meursault tue un Arabe sans être vraiment conscient. On pourrait donc se demander comment la description de la nature et des lieux intervient dans ces trois extraits.
Le thème des trois extraits donc est l'assassinat d'un personnage du roman. Dans deux extraits cette scène se passe dans un environnement semblable : en effet Camille a été tué par Laurent dans une rivière pendant une sortie en barque organisé par Laurent et Thérèse, qui a assisté à la scène au fond de la barque dans Thérèse Raquin de Zola. Chez L' Étranger de Camus aussi l'assassinat de l'Arabe se passe à la mer mais cet fois Meursault tue son adversaire avec quatre balles de revolver « J'ai tiré quatre fois sur un corps inerte [...] » la scène du troisième teste tiré de La Condition humaine écrit par A. Malraux se passe dans un endroit opposé : il n'y a pas d'eau au contraire ça se passe dans un lieu fermé où il y a des voitures et n'est pas vraiment désert comme dans les deux autres cas : « Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois » . Le moment de l'homicide s'oppose das tous les trois textes puisque la scène de l'extrait de la La Condition humaine se passe a minuit et demi, il y a pas beaucoup de lumière qui venait d'un building voisin alors que dans l'extrait de L' Étranger il y a le