Doosier geographie
Etat des lieuxCette tempête était le 6ème avis annoncé depuis le début de l'année avec des vents qui devaient atteindre les 110 à 130 km par heure.Au final, les vents ont atteint des records et les dégâts ont été considérables sur presque toute la France et une partie de l'Europe pour une catastrophe qui est devenue le quatrième sinistre le plus coûteux dans le monde depuis 1970, devant le séisme de Kobé du 17/01/1995 au Japon et après l'Ouragan Andrew du 24/08/1992 aux Etats-unis.Conséquences en France : 45 millions de m3 de chablis (sur un stock global d'environ 2 milliards de m3 88 morts 3,5 millions de foyers privés d'électricité entre 9 et 15 milliards d'euros de degâts...
Du jamais vu dans les archives météo, c'est à dire depuis que des mesures de vitesse de vents sont effectuées (une cinquantaine d'années). De surcroît, la forêt française est exploitée systématiquement depuis Colbert et pareils dégâts ne semblent jamais avoir été observés. C'est pourquoi les ouragans des 26 et 27 décembre ne peuvent être qualifiés de « tempête du siècle », car cela signifierait que cet événement aurait une probabilité de retour de cent ans. Or, nous ne sommes pas en mesure de le confirmer, et tout porte à croire qu'aucune tempête aussi violente n'ait été reportée jusqu'à aujourd'hui.Une autre preuve : les 1 500 kilos de plomb arrachés à la toiture du Panthéon le 26 décembre n'avaient pas bougé depuis le temps de Louis XV !Il peut donc s'agir de phénomènes nouveaux comme en témoigne les tempêtes de fin octobre 2000. Et on doit, comme Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, "s'étonner de constater que la France, pays tempéré, puisse être désormais traversée par des tempêtes tropicales".
L'ouragan LOTHARLe 26 décembre au matin, une dépression profonde de 960