Dopage
«Le dopage enfreint l'éthique et du sport et de la science médicale» énonce le code médical du Comité international olympique (CIO).
La définition du dopage n'est pas aussi évidente qu'il y paraît. Quelques exemples permettent de s'en convaincre : • la consommation de stimulants comme le café ou encore le thé est une tradition, justement en raison de l'amélioration des capacités. • la consommation de vitamines, de nourritures riches, de boissons étudiées a un effet direct sur la performance.
Les instances sportives, et plus tard les législateurs dans certains pays, ont donc dû établir des listes de produits et de techniques médicales interdites. D'une manière générale on peut distinguer plusieurs facteurs qui contribuent à classer une substance ou technique dans la catégorie du dopage : • le premier est la notion de « triche » : le sportif dopé utilise des méthodes auxquelles d'autres n'ont pas accès. Le résultat de la compétition est donc faussé, ce qui va à l'encontre de l'image courante du sport, une compétition à armes égales où « le meilleur gagne ». • le second est la notion d'intégrité physique : le sportif dopé utilise des produits dangereux, souvent d'ailleurs classés comme stupéfiants. Il s'agit alors de protéger le sportif, qui bien souvent est prêt à prendre des risques inconsidérés, ou peut être mal informé par son entourage sur ces risques.
Ces critères permettent la constitution d'une liste de substances interdites référencées par le code mondial antidopage qui fait maintenant autorité dans tous les pays.
Dans un sens plus large, on parlera de conduite dopante lorsque l'on consomme un produit dans le but d'améliorer ses performances même si ce produit ne fait pas partie de la liste des produits dopants (exemple : la créatine).
Au-delà de l’enjeu économique et politique (rappel : Sommes investies annuellement dans le sport estimées à 400 milliards €), il serait donc intéressant d’essayer de comprendre les