Dos, dorothea lange
Cette photographie est un plan rapproché avec une légère contre plongée.
Au premier plan, un homme de dos, les bras croisés est représenter.
Au second plan, on aperçoit une silhouette devant l'homme.
L'homme a de gros doigts abimés par le travail ce qui nous amène à penser que c'est un ouvrier. (peut être un ouvrier agricole)
Malgré l'usure de ses vêtements (Il a une veste usée et un chapeau flétri) qui traduit une certaine pauvreté, l'homme se tient droit. Il semble digne malgré la tension mais reste tout-de-même dans l'anonymat comme si il ne voulait pas montrer son visage et que cette personne pouvait être n'importe qui. Autre interprétation possible !!!
On peut penser que l'homme est dans une file d'attente et que la photographie emprunte le point de vue de la personne de derrière. En plus, il y a la silhouette devant lui qui renforce l'hypothèse.
Les bras croisés dans le dos peuvent signifier qu'il espère quelque chose, comme lorsque l'on utilise l'exprétion « croiser les doigt » (il espère peut être un travail). Mais cela peut être également une représentation de son emprisonnement. Ces bras sont placés comme si il était menotté. Ici, il serait prisonnié de sa propre misère et il n'y aurait aucune échappatoire.
Cette image montre un ouvrier agricole, pauvre, sans travail, dans une attente perpétuelle et dans l’espérance d'un dénouement positif.
L'oeuvre de Dorothea Lange (Dos) et celle de Steinbeck (des souris et des hommes) ont des points commun. Elles dénonce toutes les deux