Dossier art appliqué
Dans certain région de la Guadeloupe (cote- sous- le – vent, anse Bertrand) ce dernier est désigné par le terme boka, vraisemblablement une déformation de Gwoka, plus courant mais qui se trouve dans la caraïbe.
Les mots Gwoka et ka seraient de généralisation récente et viendraient de la région capesterre de la Guadeloupe. Ils ont deux synonymes, le mot bamboula et le mot Gwotanbou, ce dernier utilisé plus volontiers par les gens âgés. L'instrument qu'ils désignent est un tambour à membrane en peau de chèvre dont le corps est constitué par un de ces barils dans lesquels jusqu'à très récemment les viandes salées étaient acheminées vers les Antilles.
Le mot Gro tanbou était communément employé autrefois avec celui de bamboula pour désigner le tambour Gro ka. Le mot "ka" aurait, paraît-il, été plus particulièrement employé dans une région de l'île, la Capesterre, pour se généraliser de nos jours.
L’origine du mot Gwoka :
Le terme ka proviendrait de "Gros Quart" qui désignait un des volumes des tonneaux de salaison ou de vin utilisé à l'époque coloniale. Dans le même ordre d'idée, il pourrait provenir du mot "Caques", appellation désignant des tonneaux servants à conserver les harengs salés, de consommation courante à l'époque coloniale. A partir des années 1960 a été proposé une autre étymlogie possible, celle de "N'Goka" qui désigne un petit tambour de Centre-Afrique.
Il y a deux types de tambours Ka, les boulas , tambours basses sur lesquels sont frappés les rythmes de base et le makè le marqueur, au son plus aigu et destiné à l'improvisation.
Si une peau est montée à la pleine lune, elle possède un son plus mat. Au quartier décroissant, la peau donne un son plus éclatant et plus aigu. Enfin, au dernier croissant de lune, le son