Dossier de presse éco
A l'approche d'une phase cruciale de la préparation de la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy a tenu à consacrer une partie de son allocution liminaire au sommet qui réunit les partenaires sociaux à l'Elysée, lundi 10 mai, au dossier des retraites, pourtant pas à l'ordre du jour. Selon le texte de son discours, diffusé par l'Elysée, le président de la République a une nouvelle fois promis lundi aux syndicats et au patronat que la réforme à venir serait "juste", confirmant notamment qu'il serait demandé un "effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital". Au début du printemps, il avait laissé entendre qu'un effort pourrait être demandé aux bénéficiaires du "bouclier fiscal", qui limite à 50 % des revenus d'un contribuable le total de ses impots directs."On voudra peut-être faire quelque chose à un moment ou à un autre pour que la réforme soit perçue comme absolument juste", avait dit le chef de l'Etat, qui avait émis l'hypothèse d'un "prélèvement spécifique pour une catégorie de la population". Que "les revenus financiers des entreprises soient mis à contribution" est une des solutions portées par la CGT, comme le développait récemment Eric Aubin, membre de la direction confédérale de la CGT, dans un chat au Monde.fr PAS DE HAUSSE DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES Il a par ailleurs redit que deux solutions ne lui paraissaient pas souhaitables : toucher aux pensions et "croire, comme trop souvent dans le passé, que la hausse des prélèvements obligatoires pourrait être la réponse". "Ce serait, en fait, réduire le niveau de vie des Français et pénaliser la croissance. Je suis profondément convaincu qu'à un défi démographique, il faut d'abord des réponses démographiques" telles que le report de l'âge légal de départ à la retraite ou à l'augmentation de la durée de cotisation. Nicolas Sarkozy a également confirmé qu'Eric Woerth