Histoire des arts PART 1 : LES LUMIERES DE LA VILLE.

Date de sortie :
7 avril 1931 (1h30min)
Réalisé par :
Charles Chaplin
Avec :
Charles Chaplin, Harry Myers, Al Ernest Garcia
Genre :
Comédie dramatique , Romance
Nationalité :
Américain

Etats-Unis, une métropole à la fin des années 20. Un vagabond s’éprend d’une belle et jeune vendeuse de fleurs aveugle qui vit avec sa mère, couverte de dettes. Suite à un savoureux quiproquo, la fleuriste s’imagine le pauvre hère, qui vient de lui acheter une fleur, en milliardaire. Ce qu’il n’est pas… même s’il se lie d’amitié avec un homme riche et suicidaire qui le prend sous son aile, mais uniquement sous l’emprise de l’alcool. Une fois sobre, le milliardaire renvoie invariablement le vagabond à son triste sort. C’est donc seul que Charlot se met en tête de réunir les fonds pour guérir la jeune fleuriste de sa cécité. De petits boulots sordides en matchs de boxe truqués, c’est une avalanche de gags qui mènera notre héros vers une des fins les plus célèbres de l’Histoire du cinéma.
Selon un public récent, ce film est l’un des films les plus amples de la filmographie de Charlie Chaplin, c’est un film où il y a d’avantage de place à d’autres personnages : le héros vagabond dépend particulier de la jeune fleuriste aveugle et du millionnaire excentrique. Bien que le film se laisse trop porter au gag et pas assez à la romance, et malgré un prologue que l’on peut prendre sur le ton d’un charabia, on voit à travers ce film la maîtrise du cinéma muet que Charlie Chaplin possède. Et le personnage principal, emblématique de Charlie Chaplin, un personnage charismatique et maladroit. Et la composition musique magnifique et romantique. Beaucoup de gens témoignent que ce film, c’est Charlie Chaplin au sommet de son art du 7ème ciel.

C’est en 1929, juste avant l’apparition du cinéma parlant, que Chaplin a décidé de tourner le dos aux innovations techniques et se résout à la production d’un nouveau long-métrage sans