Le modèle HOS
Partie 1 : le modèle traditionnel (Heckscher-Ohlin), son extension (Samuelson) et ses apports

A. Lien étroit avec la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo

B. Les principes de base du modèle HO

C. Extension du modèle

D. La théorie HOS : une explication direct de la division du travail (exemple de Starbucks)

Partie 2 : critiques du modèle HOS

A. Vérification empirique : paradoxe de Léontief

B. Remise en cause des hypothèses fondamentales de HOS

C. Autre limite : le commerce intra-branche

Introduction :
Le modèle HOS, élaboré au XXème siècle, est l’une des théories majeures de l’économie internationale.
L’appellation HOS correspond aux noms de trois économistes Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson. L’ordre alphabétique correspond à la chronologie.
Eli Heckscher et Bertil Ohlin sont deux économistes Suédois qui publient leur article respectivement en 1919 et 1933. Le dernier, Samuelson, est américain, il publie trois articles en 1941, 1948 et 1949.
Nous avons vu précédemment le modèle Ricardien, dans lequel le travail était le seul facteur de production, et les avantages comparatifs ne peuvent avoir pour origine que des différences de productivité de la main-d’œuvre. Si cette explication n’est a priori pas sans fondement, le commerce mondial reflète aussi, sans doute, d’autres différences internationales.
Par exemple, la France, l’Italie et l’Espagne sont les trois premiers exportateurs mondiaux de vin. Même si les vignerons de ces pays méditerranéens ont probablement une productivité assez élevée, il est plus raisonnable d’expliquer ces performances à l’exportation par la nature du climat et la qualité des sols.
Une explication réaliste du commerce international doit donc prendre en considération non seulement la productivité du travail, mais aussi les différences de disponibilités des autres facteurs de productions, comme la terre, le capital et les ressources naturelles.
Ici,