Dossier partenariat
Elle s’adresse aux jeunes en souffrance, marginalisés, pris dans un processus de rupture multiple. Son approche consiste à « aller vers » les jeunes, dans leur environnement afin de créer des relations de confiance pour ensuite mettre en place une intervention éducative à laquelle la personne adhère et accepte. La base du travail d’accompagnement, réalisé par les éducateurs repose sur les trois principes fondateurs de la prévention spécialisée ; la libre adhésion, le respect de l’anonymat ainsi que le non-mandatement administratif ou judiciaire. Pour autant, il existe d’autres principes moins souvent évoqués mais permettant d’apporter un éclairage complémentaire ; le partenariat, la non-institutionnalisation des activités et le support associatif. Le socle de pertinence de la prévention spécialisée se situe dans cette relation de confiance basée sur la libre adhésion des publics concernés et constitue la seule légitimité du professionnel qui s’y engage.
Pour mieux comprendre la prévention spécialisée, voici brièvement développés les principes mentionnés précédemment :
* Le non-mandatement, l’individu n’est pas désigné nominativement. On nomme globalement une population comme « marginalisée » « en rupture » avec son milieu de vie. Cependant, « absence de mandat » ne veut pas dire « absence de commande sociale ».
* La libre adhésion, est le seul principe que l’on retrouve dans l’arrêté de 1972, celui-ci souligne son importance. Il permet aux jeunes d’être libres d’adhérer aux propositions éducatives et demande aux professionnels d’aller vers les jeunes marginalisés, tout en respectant le temps