Dossier : Phèdre Racine.

A : Le théâtre classique.
I.
règles de la comédie :
La comédie au XVIIe siècle ne jouit pas du même prestige que la tragédie. Elle adopte néanmoins les règles esthétiques en vigueur dans le théâtre classique.

Les comédies : La comédie des mœurs évoque les problèmes sociaux de l'époque : le mariage arrangé, la fausse dévotion, le charlatanisme, la préciosité, … La comédie du caractère met en scène des personnages rongés par un défaut, ce qui en fait des types, mais leur complexité les rend attachants. La comédie d'intrigue suit souvent le même canevas : deux jeunes gens s'aiment et s'emploient à déjouer les projets de vieillards grâce à leurs valets. La grande comédie combien ces différentes voies.

Les visées de la comédie :
La comédie a une visée principale : il s'agit de plaire. Ainsi, pour divertir le roi et la cour à Versailles, Molière invente la comédie-ballet qui mêle chant et danse aux répliques (Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire).
Mais elle a aussi une visée moral. Elle entend suivre le précepte castigare ridendo mores : <<corriger les mœurs par le rire>>. Il s'agit de mettre à nu les ridicules et les travers des hommes en société pour qu'ils puissent se corriger.

II.
La tragédie naît en Grèce au VIe siècle avant Jésus-Christ et s'affirme au Ve siècle avant Jésus-Christ dans le cadre de concours officiels organisés au moment des fêtes en l'honneur de Dionysos. Les représentations s'inscrivent dans un cadre institutionnel. Il s'agit d'une cérémonie à la fois civile et religieuse.
C'est une pièce de théâtre écrite en vers dont le sujet et le plus souvent emprunté à la légende ou à l'histoire, mettant en scène des personnages illustres (rois, princes, …) aux prises avec un destin exceptionnel et malheureux, sans autre issue possible que celle de la pièce.
Pour écrire la tragédie dans le genre <<noble>>, il fallait à l'époque classique obéir a des règles