Dossier sur le don d'organes
Les premiers succès chez l'homme, dans le monde, sont :
1959 pour le rein
1967 pour le coeur
1981 pour le bloc coeur-poumon
Premières transplantations en France :
Rein : 1955
Coeur : 1968
Foie : 1972
Pancréas : 1976
Coeur-poumon : 1982
Poumon seul : 1987
Première greffe de moelle osseuse en France : 1956
Qu'est-ce que la compatibilité tissulaire ?
C'est la plus ou moins grande similitude biologique des tissus du donneur avec ceux du receveur.
Chaque être humain se définit, sous l'angle biologique, par des antigènes réunis en un groupe tissulaire qui lui est propre. On parle encore de groupe tissulaire HLA (Human Leucocyte Antigen) parce que ces antigènes, spécifiques de l'individu, se localisent électivement à la surface des globules blancs, tout en existant aussi sur l'enveloppe des autres cellules de l'organisme.
Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu'il y a compatibilité : le greffon est accepté ; la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon donc, échec de la greffe.
Chacun peut-il être donneur ?
Tout sujet en état de mort encéphalique, malgré tous les efforts des médecins pour le sauver, doit être considéré comme un donneur potentiel. Dans ce contexte, les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d'examens sérologiques permettant de dépister d'éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d'organes et de tissus. On ne définit pas de contre-indications à prori, et chaque citoyen est potentiellement donneur, quelque soit son état de santé du moment.
En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans laquelle survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé.
Il n'y a pas de limite d'âge légale, cela dépend des organes concernés. Le critère retenu