Dossier
Dans notre société, dans notre Histoire, beaucoup de marques de servitude sont encore présente, qu'elles soient volontaire ou non. Nous pouvons donner l'exemple de l'esclavage bien que ce soit un phénomène du passé, cette période a laissé beaucoup de trace dans nos mémoires, et l'assujettissement continue sous différente formes, l'amour, les drogues, la pression politique ou l'État dans lequel certaines personne vivent.Il s'agit, pour bien poser le problème, d'élucider d'abord le sens des concepts clés. L'expression « servitude » définit l'état d'une personne ou d'un peuple privé de leur dépendance, c'est une entrave à la liberté d'action, une contrainte, un assujettissement. Par « volontaire », il faut entendre, un état de dépendance morale et intellectuelle, la personne ou le groupe agit sans contrainte, il effectue une tache intentionnellement, il a donc une certaine liberté.
Le problème philosophique soulevé ici apparaît alors: Les expressions « servitude » et « volontaire » sont elles en corrélation ou bien sont elle au contraire diamétralement opposées ? Est ce que tout le monde ne valorise pas la liberté ? On pourrait comprendre une servitude contrainte, forcée mais n'y a t-il pas, quand on observe l'Histoire une servitude librement consentie ? L'enjeu et l'intérêt du sujet sont évidents. Il s'agit de parvenir à évaluer cette idée, de savoir si l'homme est vraiment fait d'une façon plus complexe qu'on le croit, ne pas se laisser guider par un autre, rester maitre de soi. Ou bien, s'il y trouve son compte en devenant de son plein gré l'esclave de quelqu'un. Pour examiner le problème tel que nous l'avons identifié, avec ses enjeux, nous nous pencherons sur les questions suivantes : Pourquoi pourrait-on désirer être esclave ? Cependant, peut on s'asservir de son plein gré ?
Toutes personne étant sous la dépendance totale d'un maitre ou d'un tyran est qualifiée d'esclave, qui est à