Douglas KENEDY
Dou g las Kenned y ‘D’accord, ces importantes rétributions étaient le prix à payer pour vivre dans le monde de la haute finance, un univers qui sécrétait ses propres angoisses, ses réveils en nage à quatre heures du matin.’
(p.34) ---> notre obstination à nous enfermer dans une vie que nous n’avons pas voulue, la solitude qui est à la racine de la condition humaine, la façon dont nous partageons tous les mêmes doutes et les mêmes inquiétudes, quels que soient notre nationalité et notre niveau socio-économique. Kennedy nous montre que malgré notre besoin de répondre aux critères de la haute société afin d’avoir notre place dans ce monde d’abondance, nous ne voyons toujours que les cotés positifs d’une vie que nous croyons faîte pour nous.
Bien sûr les choses sont différentes pour les personnes riches s’étant créées un empire économique et qui reposent tout sur une richesse croissante qui ne peut s’effondrer l’espace d’un battement de cils. Les ambitieux ne peuvent malheureusement pas tout avoir. Les enjeux ne sont pas moindre; nous pouvons par exemple nous élever au détriment du bien être des personnes qui nous étaient chers, finir par perdre de vue notre objectif premier, ne devenir qu’un gros lot aux yeux de tous. Ceci nous pousserait a vivre une vie solitaire, dénuée de véritables sentiments et vouée à une angoisse perpétuel. Cette quête de notre “El Dorado” est sans limite. Les nouveaux riches vieillissent mal. Ne faisant plus parti du commun des mortels ils ne pourront malheureusement jamais totalement intégrer l’élite. Cette bourgeoisie forme une communauté privée, inaccessible aux nouveaux. Nous connaissons tous l’étrange pouvoir que possède l’argent. Il peut amener les gens à la corruption, à tuer, à gâter, à sauver, il peut nous rendre fou. Notre obsession est facilement compréhensible. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir contrôler le monde? Argent entraîne pouvoir.
L’argent est aussi un pari risqué, c’est une ressource instable. Un