Douter est-ce renoncer à la vérité ?

Introduction

Le doute nous amène à une remise en question, lorsqu’on est dans l’incertitude nous sommes dans l’incapacité de choisir, nous hésitons. On cherche d’ailleurs à éliminer ce sentiment car le doute revient à admettre que nous ne savons pas il est vécu comme un manque, une faiblesse. Mais le doute est libérateur, en doutant on déclenche un questionnement et une réflexion c’est une façon de vérifier les choses et d’accéder à la certitude.
La vérité, elle est la connaissance conforme au réel, ce qui est vrai, certain.
En connaissant la vérité on augmente notre pouvoir sur le monde et notre capacité à agir. Mais cette vérité on ne la choisit pas elle s’impose à nous c’est pour cela que nous la désirons pas toujours.
On se demande si le doute est un obstacle à la vérité ou si au contraire elle permet sa découverte

Le doute scientifique fit son apparition avec les philosophes, les mathématiciens et les physiciens. Ils révolutionnèrent des concepts que certains, comme l’Église, avaient intérêt à maintenir tels qu’ils avaient été considérés des siècles auparavant. C’est après le jugement de Galilée en 1633, pour avoir remis en cause le principe que la Terre soit le centre de l’univers défini et pour avoir été le déclencheur de tout un bouleversement idéologique, que Descartes rendit compte des erreurs que les certitudes engendrent dans les esprits. Contrairement aux sceptiques, il n’utilisa pas le doute pour douter mais mit en place une méthode radicale, excessive mais uniquement dans une phase temporaire, dans le but de se dégager du doute, et de le faire évoluer. C’est l’apparition du doute cartésien, ou doute méthodologique. Ce doute scientifique s’applique donc aux choses démontrables, auxquelles on peut trouver une réponse plus ou moins vérifiable. Il y a également une catégorie de doutes totalement différents qui regroupe des questions d’ordre existentiel, tout ce que l’on va nommer métaphysique ("au-delà de