Dpp tutelle + centre social
En 2010, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou curatelle, soit plus de 1% de la population
Chacune famille peut être un jour concernée par ce problème.
Environ 60% des mesures de protection sont exercées par membre de l’entourage familial du majeur.
En cas d’indisponibilité, la personne est prise en charge par un mandataire privé ou une association tutélaire.
En 2007, la loi portant réforme à la protection juridique des majeurs vulnérables à visé à changer les pratiques des différents professionnels du milieu tutélaire, et à faire apparaitre non plus les délégué à la tutelle, mais les mandataires judicaires à la protection des majeurs (MJPM).
C’est au coté d’une Conseillère en Economie Sociale et Familiale, occupant le poste dun MJPM à la SHMSE, Société d’Hygiène Mentale du Sud Est, que j’ai réalisé mon stage de 3émé année.
La SHMSE est une association de loi 1901, elle a pour principale mission d’assurer la protection des droits et des intérêts des personnes atteintes de pathologies mentales et de les soutenir dans la gestion du quotidien en faisant appliquer les mesures de protections prononcées par le juge des tutelles.
C’est dans ce cadre institutionnel, que je vais vous présenter une intervention sociale d’aide à la personne
I) L’ouverture de la mesure
1) La première rencontre
Afin de procéder à l’ouverture de la mesure de la protection de Madame R, je l’ai rencontré avec son fils à leur domicile. L’objectif de cette rencontre était de récupérer des documents concernant Madame R et de faire connaissance avec elle. a) Madame R
Madame R est âgée de Soixante-dix ans ; aux premiers abords elle parait bien accueillir la mesure de protection. Elle confit ne s’être jamais occupé de ses affaires. C’est son mari, défunt à ce jour, qui s’en occupait. La mesure prononcé par le juge la « soulage ».
Dans le cadre d’une mesure de protection, le travail du Travailleur Social est grandement facilité lorsqu’il y a adhésion du majeur