Dpp c.esf
Dans la relation d'aide, un travailleur social peut être face à un migrant.
Chacun des protagonistes ont une identité socio culturelle c'est à dire une appartenance à une éthnique, une classe sociale, une religion, une culture et des valeurs qui leur sont propres. Ainsi, ils ont une identité socio culturelle différente, ce qui peut engendrer des incompréhensions qui sont d'ailleurs souvent le fruit d'images guide que nous avons tous en nous et qui nous influencent à penser certaines choses, ce sont ce qu'on appele les préjugés.
Lorsque le travaileur social va échanger avec l'usager par la communication, on appelle ceci l'approche interculturelle. Par les éléments décrits plus haut, la relation d'aide peut être compromise lorsqu'il y a des incompréhensions. Ainsi, il est important pour qu'une relation d'aide soit satisfaisante de considérer l'autre, sa vision du monde, son système de valeurs avec respect.
L'approche socio culturelle est considérée comme un processus dynamique et dialectique, ainsi pour qu'elle soit réalisée correctement trois démarches peuvent être avancées :
la décentration : Pour pouvoir réaliser une relation d'aide, le travailleur social doit pouvoir s'excentrer de lui même pour mieux se connaître. Il doit également se méfier de ses premières impressions et les considérer comme provisoire et réfléchir sur ses préjugés.
La pénétration du sytème de l'autre : Dans cette démarche, il faut apprendre à connaître l'autre par différents moyens. Il faut s'informer de la culture de l'autre en lisant des livres et en étant en contact avec des usagers migrants, avoir voyager ou vouloir le faire pour enlever ses aprioris, écouter au premier degré sans chercher à interpréter les paroles et répérer les mots clés qui peuvent ressortir dans le discours de l'usager. Comme autre possibiltés pour cette démarche, il y a aussi prendre du temps et observer la personne pour percevoir la communication non verbale car les migrants