Dracula l'immortel
Devant le regain d’intérêt pour les vampires de la part du public depuis quelques temps, il n’est pas étonnant de voir le comte ressortir ses canines fluorées au Colgate. Et c’est sous la houlette d’un Stoker que voici revenir le prince des ténèbres. Alors que vaut-elle cette suite officielle (parce que coécrite par un Stoker et approuvée par le reste de la famille) ? Et bien ça se lit agréablement mais ça ne casse pas trois pattes à une chauve-souris. L’aspect roman d’horreur est zappé au profit d’un thriller d’aventure aux chapitres courts qui se terminent souvent sur une interrogation, poussant le lecteur à se ruer vers le chapitre suivant à la manière de tant d’auteurs américains sans style mais accrocheurs. Et pour parvenir à un tel rythme le style épistolaire du roman original est renvoyé aux oubliettes. Mais ce qui frappe le plus c’est l’apparition très tôt dans l’histoire d’incohérences avec « Dracula ». Alors, le descendant et le fan qui ont écrit ce livre ont-ils oublié de relire la référence avant de s’attaquer à leur roman ? Que nenni, il y une explication plus ou moins logique fournie par les auteurs, mais elle parait un peu (voire beaucoup) capilotractée, pensée , pour donner une légitimité à cette suite. Ensuite,le lecteur éventuel ayant sans doute mangé du vampire par le biais de la télé ou autres médias, et