Droit commercial
Le droit commercial française, ensemble des règles applicables à certaines personnes : le commerçant et à certaines opérations ( actes de commerce). Ce droit commercial procède de deux conceptions : subjective et objective. Selon la conception objective, on prend en considération, l’objet du commerce (acte de commerce) et on dresse une liste d’actes qualifiés de commerciaux indépendamment de la personne qui les accomplit. Pour établir cette liste on a recourt à différents critères tirés essentiellement du rôle économique de l’acte. Le critère de production, le critère de distribution et le critère de spéculation. L’exercice habituel de ces actes confère la qualité de commerçant. Selon la conception subjective on prend en considération le sujet du commerce (la personne), lequel doit observer un certain nombre de règles professionnelles. Les actes juridiques accomplis par les commerçants pour les besoins de leur commerce, sont des actes de commerce.
Le code de commerce initial de 1807 était essentiellement inspiré par la une vision objective.
D’une part les articles L110 et suivant énumèrent la liste des actes de commerce ; d’autre part l’article L121-1 précise « sont commerçants ceux qui exerce les actes de commerce et en font leur profession habituelle » Le droit positif équilibre les tendances objectives et subjectives avec une certaine un renaissance du droit professionnel et une notion nouvelle de l’entreprise. L’entreprise commerciale réalise des profits commerciaux et les entreprises civiles réalisent des profits pour des civils.
En outre, la jurisprudence admet une certaine extension de l’énumération légale des actes de commerce et ce par la voie d’analogie.
Partie I : Le commerçant personne physique : actes de commerce et commerçants.
Titre 1 : Les actes de commerce
Chapitre 1 : La notion d’acte de commerce.
Le code de commerce donne dans les articles L110-1 et suivant une liste des actes de