Droit de la famille
27/01/09.
Introduction :
La famille est un pilier de la société, dans un monde dans lequel existent les lois bioéthiques. On distingue ainsi la famille au sens propre (biologique) de la famille dite « sociale ». Il existe cependant un paradoxe : la famille est très importante, car c’est la 1ère cellule de solidarité, mais elle subit des coups dans la société, elle se sclérose (familles monoparentales). Mais cette relation d’un parent seul avec l’enfant est importante, et de plus il y a une sorte de mutation de la famille = familles recomposées.
Grande évolution : pendant longtemps, la famille est le 1er lieu de production d’activités économiques (il existe encore de grandes entreprises familiales). donc plus qu’un lien social, elle était un lieu de production économique. Aujourd’hui elle est davantage un lieu de consommation. Elle est aussi un lieu de solidarité : passage des richesses intergénérationnel.
La dernière loi sur les successions de 2006 : elle organise des libertés intergénérationnelles = les grands parents peuvent transmettre avec l’accord des parents directement aux petits enfants (les parents se trouvent déshérités au profit des petits enfants !) en effet les petits enfants peuvent avoir besoin de cette solidarité.
Cette évolution a donc une conséquence juridique. Pourtant, lorsque cette solidarité joue, cette vie familiale se déroule dans l’affection et la sérénité. Ainsi la question de la saisine d’un juge n’est pas souvent envisagée. Mais les gens sans famille ont besoin d’un soutien juridique, des lois. Si tout va bien, c’est spontanément qu’on s’entraide dans une famille. C’est lorsqu’on vit sans famille que les lois sont nécessaires.
Il y a ainsi un certain paradoxe : la famille est le 1er lien social, mais le droit se mêle de la famille. En réalité cette solidarité peut ne pas être spontanée, et pire, la famille était un lieu où l’on échappait aux règles de la société. Il y avait une sorte de concurrence entre