Droit de proprieté - theorie d'organisation-
L’économie néoclassique s’est attachée à renouveler l’approche des problèmes liés aux rapports entre capital et salariat d’un côté et entre capitalistes et managers de l’autre côté, tout en conservant ses principes de base (analyse des rapports interindividuels fondée sur une hypothèse de comportement rationnel et un principe d’efficience allocative), tout en prenant en compte les problèmes liés au traitement de l’information. Elle se propose de généraliser la théorie microéconomique à l’étude des institutions économiques dans le but de montrer que l’interaction d’individus libres conduit à un optimum social, par le choix des institutions qui assurent l’efficience la plus grande pour un état donné de la technique et des préférences. Pour cette nouvelle vision néoclassique de la firme, les institutions ne sont importantes que dans la mesure où existent des coûts d’information et des coûts de transaction.
I. La théorie des droits de propriété :
1. Fondements et principes d’une économie des droits de propriété
Le point de départ de la théorie des droits de propriété consiste à considérer que tout échange entre agents est un échange de droits de propriété sur les objets. La notion de droits de propriété retenue par les théoriciens néoclassiques est très large, elle va au-delà d’une conception purement juridique : « la détermination des droits de propriété peut inclure toutes les coutumes, règles et normes qui définissent et délimitent les usages autorisés ou légitimes des actifs si l’on ajoute que le contrôle de l’usage d’un actif physique permet indirectement le contrôle d’actifs humains : c’est une théorie générale des relations sociales et des institutions.
La fonction première des droits de propriété privés est de fournir aux individus des incitations à créer, conserver et valoriser des actifs, ce qui montre que ce concept est étroitement lié à l’analyse