Droit des affaires, droit commercial
Introduction
Le droit commercial est le droit des commerçants. Cependant cette approche n'est pas retenue par la loi qui se trouve codifiée à l'article L121-1 du Code du commerce. Le Code du commerce définit le commerçant à travers la notion d'acte de commerce. D'une façon générale, le droit commercial traite des opérations liées au commerce. Le terme commerce est large. La signification du terme commerce est plus étendue que celle donnée par les économistes. Pour les économistes, le mot commerce renvoie à la circulation des richesses par opposition à l'industrie qui elle permet la création des richesses. Au contraire, pour le juriste, le commerce s'entend aussi bien de la distribution des produits que de la fabrication. Le commerçant couvre le négoce, l'industrie et toutes les activités annexes.
Le droit commercial s'applique donc aux activités du commerce et de l'industrie. Il peut donc être défini ainsi : il est une branche du droit privé applicable aux commerçants et aux opérations commerciales appelées actes de commerce.
Le droit commercial est-il autonome? Il n'est pas réellement autonome. Le droit civil constitue le droit commun au actes civils et de commerce. En effet, l'activité commerciale repose sur des actes juridiques, et parmi ceux-là, principalement le contrat. Le contrat est la manifestation de volonté, il est la source d'obligations. Les contrats sont, sauf quelques contrats spécifiques (bail commercial), sont gérés par les principes généraux du droit civil. Ces principes du droit civil s'appliquent également aux conventions, aux contrats conclus entre commerçants ou entre commerçants et particuliers. Le particularisme commercial intervient en réalité à la marge de ses contrats, par exemple au moment de la mise en œuvre des moyens de preuve. Ces moyens de preuve sont originaux comparés à ceux du droit civil. Ainsi, en droit commercial est retenu le principe de la liberté de la preuve alors qu'en