Droit des affaires
Le Droit des Affaires apparaît ainsi comme une matière pluridisciplinaire. En effet, aux termes de l’article 2 du traité relatif à l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA) signé par les Etats africains au Sud du Sahara membre de la zone franc le 17 Octobre 1993 et révisé en 2008, « Entrent dans le domaine du droit des affaires, l’ensemble des règles relatives au droit des sociétés, et aux statuts juridiques du commerçant, au recouvrement des créances, aux sûretés et aux voies d’exécution, au régime du redressement des entreprises et de la liquidation judiciaire, au droit de l’arbitrage, au droit du travail, au droit comptable, droit de la vente et des transports et toute autre matière que le conseil des ministres déciderait, à l’unanimité d’y inclure ».
L’avènement du droit uniforme se justifie par plusieurs raisons annoncées dans le préambule du Traité de l’OHADA. Ainsi, les Etats concernés se sont dits « Déterminés à accomplir de nouveaux progrès sur la voie de l’unité africaine et à établir un courant de confiance en faveur des économies de leur pays en vue de créer un nouveau pôle de développement en Afrique ». Pour parvenir à cette fin, les Etats-parties au traité ont estimé nécessaire « La mise en place d’un droit des affaires harmonisé, simple, moderne et adapté, afin de faciliter l’activité des entreprises ».
Le traité indique d’emblée les raisons apparentes de son avènement, car les économies africaines sont à la recherche d’un nouveau souffle après leur indépendance en 1960 et pallier ainsi l’insuffisance de