Droit des femmes
Origine du mouvement
« Ni Putes, Ni Soumises », est un mouvement mixte et populaire crée dans la continuité de la "Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité" qui a eu lieu du 1er Février au 8 mars 2003 à travers la France.
Nous sommes partis symboliquement de Vitry Sur Seine où Sohanne, 19 ans, a été brûlée vive dans un local à poubelles de la cité Balzac, victime de son désir d'être libre.
Pour ne plus raser les murs, pendant cinq semaines, dans 23 villes étapes de France, cinq filles et deux garçons issus des quartiers ont alerté l'opinion et les pouvoirs publics sur la condition de vie des filles et des femmes victimes de la loi de la cité.
Après une audience dans le bureau du Premier ministre, la Marche s’est achevée à Paris par une manifestation rassemblant 30 000 personnes à l’occasion de la journée internationale des Femmes. Nous avons ainsi libéré la parole et brisé la loi du silence pour qu’aujourd’hui plus personne ne puisse dire : « on ne savait pas ! »
Après l’interpellation est venu le temps de la construction….
Fort du soutien populaire qui s’est notamment exprimé par une adhésion massive à notre pétition nationale (65 000 signatures), le mouvement « Ni putes, Ni soumises », présidé par Fadela Amara, s’est enrichi de 60 comités locaux afin de répondre au plus près aux besoins du terrain.
Fervent défenseur de la mixité sociale et du métissage, à l’image des mouvements d’éducation populaire, chaque comité a pour vocation de diffuser les valeurs de la République laïque, le seul socle qui, quelles que soient nos origines, opinions et croyances, nous permet de Vivre Ensemble.
Objet du mouvement Sensibiliser et informer la société et les institutions est la mission que s’est assignée Ni Putes Ni Soumises depuis sa création. Alors que la France débat avec passion de l’opportunité de voter une loi sur les signes religieux à l’école, le Mouvement NPNS veut désenclaver le débat. Afin de promouvoir un nouveau