Droit des sûretés
Introduction :
La notion de suretés renvoi aux divers mécanismes qui permettent aux créanciers de se prémunir contre la défaillance du débiteur d’une somme d’argent. Une économie développée à besoin de crédit et les crédits seront d’autant plus facilement accordés si ceux qui en font la demande offre des garanties. Donc le droit des suretés est le droit de la prudence des créanciers envers leurs débiteurs. Cependant il ne faut pas croire qu’il n’existe que des suretés de fortune faite on peut prêter de l’argent à ceux qui veulent s’enrichir ou simplement acquérir un bien qui leur est utile. Le droit des suretés permet de satisfaire les besoins nouveaux que se soient les besoins des ménages ou des nouvelles entreprises. De nombreuses suretés sont conventionnelles c’est à dire le résultat d’un accord de volonté mais il existe aussi des suretés légales (trésor public, sécurité sociales, les salariés) voir même judiciaire ( le juge peut exiger la constitution de garantie ). Cette multiplicité peut être vu comme un avantage ou comme un inconvénient.
I- Des garanties parmi d’autres
Les suretés sont des garanties mais toutes les garanties ne sont pas des suretés. Le créancier ordinaire c’est à dire le créancier chirographaire dispose d’une garantie c’est le droit de gage général que lui confère sa créance. Cependant cette garantie est fragile car peut s’avérer inconsistante si le patrimoine du débiteur se vide avant l’échéance de la dette. Le code civil semble contenir des instruments pour éviter le pire : l’action oblique qui permet au créancier d’exercer des actions au nom du débiteur, l’action paulienne permet au créancier d’attaquer les actes que le débiteur a fais frauduleusement, l’action en déclaration de simulation n’est pas opposable aux tiers la simulation donc ile peuvent agir et faire entrer dans le patrimoine du débiteur des biens qui en font partie. Ces armes de protection sont limitées. Il y a un autre obstacle à la