Droit
A première vue, les échanges internationaux sont dus à une interdépendance des agents au niveau de la satisfaction de leurs besoins et de leurs désirs du fait de caractéristiques climatiques et géologiques différentes.
L’essor de l’industrialisation et les nouvelles technologies dans les transports ont permis aux échanges de croître de façon prodigieuse depuis 1815.
Définitions : Échange = Transfert comportant des flux réciproques un Monétaire et un Réel.
Commerce international = ensemble des échanges de biens et services entre les agents résidents sur différents territoires économiques.
I- L’ouverture des économies nationales :
A. Quelles sont les transactions courantes avec l’extérieur ?
1. L’ouverture d’une économie sur l’extérieur :
L’ouverture d’une économie sur l’extérieur est mesurée par le taux d’ouverture :
Taux d'ouverture = (Exportations + Importations) / 2 x 100 PIB
(avec X : exportations et M : importations).
Ce taux dépend de la taille du pays : il s’élève à près de 27 % pour un pays comme la France, contre 11 % pour les États-Unis et 85 % pour le Japon.
2. Les transactions courantes réalisées avec l’extérieur :
Les transactions courantes concernent :
• les échanges de biens : les importations sont enregistrées « coût assurance-fret compris » (CAF) ; les exportations sont enregistrées « franco à bord » (FAB) ;
• les échanges de services ;
• les échanges de revenus qui correspondent aux rémunérations des facteurs de production nationaux, travail et capital, qui ont servi à l’étranger ;
• les transferts courants qui s’apparentent à des flux monétaires sans contrepartie (comme les envois de fonds des travailleurs immigrés vers leur pays d’origine).
Pour la France, on constate que les revenus et les services agissent positivement sur le solde des transactions courantes, alors que les biens et les transferts courants agissent de manière négative.
Remarque : La balance des