Droit
Cette action, aux dires d’un officier de l’armée ivoirienne joint par téléphone, viserait à empêcher « tout mouvement de convergence des patriotes » ivoiriens vers la résidence du Président à Cocody ou encore vers le Palais présidentiel au Plateau où les forces françaises auraient l’intention d’entrer en action « dans quelques heures » précise l’officier.
De nombreux jeunes étaient cependant déjà rassemblés en fin d’après-midi devant la résidence du Président Laurent Gbagbo à Cocody, où aucun échange de coup de feu n’était observé, a pu constater un journaliste de Directscoop. Au même moment, à Yopougon, des jeunes sortaient en grand nombre et disaient marcher « vers le plateau » a constaté un autre journaliste de Directscoop.
Si les partisans d’Alassane Ouattara appuyés par leurs alliés, ont occupé sans résistance des villes de l’intérieur du pays, leur offensive dans la capitale économique s’est heurtée, vendredi, à une farouche opposition des Forces de défense et de sécurité (FDS) et s’est, en définitive, soldée par un échec ainsi que l’abandon du Golf Hotel par Ouattara et ses troupes.
A l’issue d’une réunion tenue le même jour à l’Elysée sur les événements en Côte d’Ivoire, Nicolas Sarkozy a estimé qu’ « il est urgent de mettre un terme définitif à la crise (ivoirienne) » tandis que son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé déclarait, samedi à Bordeaux, que « Gbagbo vit ses derniers jours de chef d`Etat », avant d’avouer : « Nous faisons tous nos efforts pour (…) que le président Ouattara puisse véritablement s`installer au pouvoir ».
La présence de militaires français (et de l’onuci) aux côtés des rebelles lors des affrontements a été maintes fois dénoncée par le