Droit

1255 mots 6 pages
LOI DU 5 JANVIER 1988 DITE LOI GODFRAIN
Une loi pionnière :
La loi du 5 janvier 1988 a été pionnière en matière d’infractions spécifiques aux technologies de l’information et ses dispositions forment encore le cœur de la matière.
Les dispositions législatives de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information répriment : * L’accès ou le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données (STAD) * L’entrave au fonctionnement du système * L’introduction frauduleuse de données * La falsification ou la suppression frauduleuse de données.
Evolution :
Cependant, depuis l’adoption de la loi en 1988, l’environnement numérique a subi de profondes évolutions. On observe alors un double mouvement, d’une part l’adaptation législative et jurisprudentielle, de la loi dite Godfrin à la nouvelle donne informatique et d’autre part, l’apparition d’incriminations nouvelles.
Accès et maintien frauduleux :
Infraction : « le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données » constitue une infraction punie de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende (art 323-1 al 1 C.pén) et toute tentative est punie des mêmes peines (art 323-7 C.pén)
Cette disposition vise à sanctionner ceux qui cherchent à prendre connaissance d’informations, confidentielles ou non, figurant dans des systèmes de traitement automatisé de données dont l’accès leur est interdit.
Autrement dit, c’est une pénétration matérielle dans toute ou partie du système
Il conviendra donc de faire la preuve : * Du caractère frauduleux de l’accès * Du caractère intentionnel de la pénétration illicite
Preuve du caractère frauduleux de l’accès :
Si le caractère protégé ou non du système n’est pas une condition requise pour la mise en œuvre de l’article 323-1 C.pén, il facilite à l’évidence la démonstration du caractère frauduleux de l’accès.
La preuve pourra en effet résulter du

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