droit
Ière PARTIE - Les concepts fondamentaux de la science juridique : le poids de l’histoire.
Chapitre 1 – La genèse laborieuse de la règle de droit.
I. Le substrat juridique de la règle de droit.
Substrat = matière dans laquelle une plante va s’enraciner, ici, c’est le terreau philosophique et sociologique dans lequel va germer le concept de la règle de droit d’aujourd’hui.
1. La définition de la science juridique. Pour citer Flaubert, on ne sait pas exactement ce qu’est le droit et pourtant on en fait tous les jours ; bien que tout ce qui touche à notre vie quotidienne ne touche pas forcément au droit. Cependant, de plus en plus de domaines peuvent être concernés par le droit dans une société occidentale, beaucoup de relations peuvent donner lieu à procès, à une estimation judiciaire.
La plupart des rapports humains peuvent être placés sous le droit, c’est la judiciarisation de la vie quotidienne.
Pour les spécialistes aucune définition liée au droit n’est convenable, ce qui ne veut pas dire quel droit ne soit pas considéré comme une science.
Définition la plus adaptée : « Ensemble de règles imposé par une contrainte extérieure (la règle de droit s’impose à ma volonté) qui régit les rapports des hommes entre eux.»
a) Le produit d’une règle contraignante pour le corps social ?
On parle de « règle » car cela donne l’idée de ce qui est « droit ». L’Etat est une notion subjective, il n’existe que parce qu’on le conceptualise ensemble, il régit notre vie et on lui paye même des impôts.
Dans la tradition occidentale, l’idée du droit est indissociable de l’idée de règle.
b) L’objet de la détermination du juste et de l’injuste ?
2. Les contours de la science juridique.
Est- ce que nous pouvons traduire toute nos actions en règles juridique ? : oui
a) La summa divisio : jus gentium - jus civile et jus publicum - jus privatum.
Les première grandes