Droits des homosexuels
S’il est un sujet qui relève de la vie privée,c’est bien qui on aime et comment on aime. Chacun a son avis, son expérience, ses pratiques. Ces histoires d’amour ou de sexe entre adultes consentants et sans contraintes ne devraient a priori concerner qu’eux-mêmes. Pourtant, une personne homosexuelle, ou supposée telle, est au quotidien confrontée à des discriminations et à des inégalités de droits par rapport aux hétérosexuels, encore plus si elle est en couple. En France, l'État et la loi, garants de l’égalité de traitement entre tous les individus, ont posé que la discrimination en raison de l’orientation sexuelle, réelle ou supposée, était un délit.
Traiter quelqu’un de « gouine » ou de « PD », comme toute autre injure du même type, est aussi passible de sanctions pénales. Pour faire cesser ces pratiques, il ne doit plus y avoir d’impunité pour les coupables. On peut désormais réagir devant toutes les formes d’homophobie : face à un propriétaire qui refuse de louer son appartement, un patron qui rejette une candidature pour un emploi ou un stage, devant des insultes homophobes..., il est possible de déposer plainte au commissariat ou saisir par courrier le Procureur de la République de son département ou encore de solliciter la Halde*. Des progrès sont encore à faire pour voir évoluer les mentalités et affirmer l’égalité réelle entre les sexualités. A l’international d’abord, la 4ème journée mondiale contre l’homophobie, le 17 mai, a rappelé qu’il existe des pays dans lesquels des personnes sont condamnées à mort, emprisonnées,violentées au seul motif de leur homosexualité. La LDH est engagée avec le comité IDAHO** pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité, revendication qu’il serait symbolique de voir aboutir en cette année de 60ème anniversaire de la DUDH***.
En France ensuite, le Gouvernement, manifestement très frileux sur le sujet, reste encore à convaincre pour porter ces revendications internationales comme il