L'évolution de l'économie du football s'est faite sur 15 ans grâce notamment aux droits télévisés.
La première chaîne par satellite qui acheta des droits télévisés fut BskyB en 1992 qui appartenait à l'époque au magnat américano-australien Rupert Murdoch avec un contrat de 5 ans de 300£ millions. Ce fut une très bonne opération car en 2007 les droits télévisés de la Premier League s'élève a 1.782£ milliard. L'argent des droits télévisés avec la politique du marketing et merchandising crée des clubs avec de fort profit. Ainsi, Glazer, riche famille d'entrepreneurs sportif américains acheta Manchester United en 2005.

L'importation de nombreux joueurs replace le foot anglais sur le devant de la scène, ce qui entraina la victoire de Manchester United en Ligue des Champions en 1999 et 2008, et celle de Liverpool en 2005. Parallèlement le revenu des 20 premiers clubs européens n'a cessé de croître, leurs revenus totaux augmentant de 6% en 2007-2008 (220 millions €) et donc passe à 3,1£ milliards.
Aujourd'hui, les droits télévisés en Europe représentent 50% du revenu des clubs. En France, Canal+ et Orange se disputent la diffusion des matches de ligue 1 en rachetant les droits télévisés qui s'élèvent aujourd'hui aux alentours de 650 millions d'euros par saison. C'est donc une ascension considérable lorsque l'on constate que sur la saison 1980-1981, les clubs français n'avaient que 2 millions d'euros comme recette à se partager alors que sur la saison 2000-2001, le chiffre s'élevait à 530 millions, soit une multiplication par 265 en 20 ans. De plus lors de la saison 2004, Canal + a déboursé près de 600 millions d'euros afin de diffuser les matches de Ligué 1 entre 2005 et 2008. Cette somme constitue pour les clubs de Ligue 1 un vrai bénéfice puisque chaque club récupère un part fixe de 11 937 768€ par an, le reste de cette manne étant réparti en fonction du classement sportif de la saison.

L'inflation et les revenus dérivés ont bénéficié aux organisations