Du bellay - l'olive
1. La description de l'aube (2 quatrains)
a. Recours aux images de la mythologie
b. Recours aux images de la grâce adolescente
2. l'apparition d'une jeune femme dénudée (1er tercet)
a. Comparaison avec l'étoile (du berger) c'est-à-dire Vénus ? Voir la naissance de Vénus de Boticelli, thème favori de la Renaissance
b. Comparaison avec la nymphe, déesse des eaux
3. La gêne du poète (dernier tercet)
a. Jeu de mots sur le rosissement de l'aurore : couleur du ciel à l'est (indique orient) et de la honte du poète (l'Angevin)
b. Le poète comme le jour est spectateur (voyeur) de l'intimité féminine. Le jour personnalisé dévoile sous sa lumière une scène charmante.
Conclusion : le tableau de la jeune femme au bain, un souvenir personnel ou une peinture de genre ? Traitement typique de la Renaissance. Poème léger et gracieux (voire précieux) sous ses recours systématiques à la mythologie antique.
OU
I- La construction du poème
1) Versification
-14 vers en décasyllabe. Rime classique : embrassées dans les quatrains + plates dans les tercets
2) Composition
-chaque strophe a un thème. Ils sont bien construit avec une progression temporelle = levé du jour
-quatrain 1 : fuite de la nuit
-quatrain 2 : arrivée de l’aube
-tercet 1 : rupture avec « Quand d’occident ». Il met en scène l’apparition de la nymphe c.a.d de la femme.
-tercet 2 : jalousie de l’autre : rivalité entre la femme et de l’aurore
-comparaison femme- nature. Comme dans la tradition grecque, tous les poèmes sont construits sur des métaphores.
II- Evocation métaphorique
1) Fuite de la nuit
-la nuit est assimilée à une bergère avec une métaphore filée
-la nuit rassemble les étoiles dispersées dans les pâturages du ciel : métaphore du troupeau
-sensation de mouvement avec l’enjambement entre le vers 1 et 2 et donne de l’ampleur à l’action. Emploi de l’imparfait pour une idée de durée.
-la nuit pousse le troupeau, chasse les chevaux et fuit le jour (cf :