DU BELLAY
1) Dans ce sonnet, les vers sont en alexandrins. Du Bellay utilise des rimes qui sont des rimes embrassées (ABBA ABBA ), des rimes suivies (CC) et des rimes embrassées (DEED).
La rime A est féminine et suffisante, la rime B est masculine et riche, les rimes C et D sont masculines et pauvres et la rime E est masculine et suffisante.
Le sonnet se comporte de deux quatrains qui s'opposent aux deux tercets. Les deux quatrains posent des questions alors que les deux tercets donnent des affirmations.
Dans les deux quatrains, Du Bellay nous parle de son passé, de sa vie heureuse, de ses amours "doux plaisirs" mais nous parle particulièrement de sa liberté car il va la perdre.
Dans les deux tercets, il nous parle du présent, qu’il a tout perdu et surtout sa liberté en utilisant le mot "serf".
Les deux quatrains nous informent d’un passé heureux et les tercets d’un présent de souffrance. Les deux parties sont reliées avec « maintenant ».
On peut remarquer de nombreuses correspondances entre les deux quatrains et les deux tercets donc où le passé et e présent sont mis en correspondance :
- Le vers 1 avec le vers 9 «Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? », « Maintenant la Fortune est maîtresse de moi ».
- Le vers 2 avec le vers 10 et 11 « Où est ce cœur vainqueur de toute adversité », « Et mon cœur, qui soulait être maître de soi, Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient. »
- Le vers 3 avec le vers 12 « Cet honnête désir de l'immortalité », « De la postérité je n'ai plus de souci »
- Le vers 4 avec le vers 13 « Et cette honnête flamme au peuple non commune ? », « Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi »
Les mots à chaque fin de rime des deux quatrains sont mélioratifs "fortune, adversité, immortalité, non commune, brune, liberté, écarté et lune" sont mélioratifs. Alors que les mots à chaque fin de rime dans les deux tercets sont péjoratifs "s'ennuient, souci, aussi, s'enfuient"
2) On retrouve des