Du côté de chez swann, commentaire littéraire .
Commentaire littéraire
Très grand auteur du XXe siècle , Marcel Proust, né en 1871 et mort en 1922, se place parmi les écrivains français les plus talentueux. Un talent qui lui vaudra même le prestigieux prix Goncourt en 1919. Élevé dans un milieu bourgeois, cultivé et à dominante féminine, cet auteur a très vite accès à la plus haute échelle de la société de l'époque et fréquente les salons aristocratiques les plus prestigieux de la capitale française. Cette expérience lui permettra d'étudier le snobisme et les sociétés bourgeoises et aristocratiques de son époque dans une longue œuvre, A la recherche du temps perdu, parue entre 1913 et 1927. Cette analyse est surtout présente dans le premier tome de cette œuvre, Du coté de chez Swann, dont nous étudierons un extrait. Dans ce passage, l'auteur présente un salon bourgeois du XXe siècle et notamment son organisatrice, Mme Verdurin. Tout au long du passage l'on a a faire à une critique des mœurs des bourgeois et aristocrates de l'époque.
Mais que dénonce Marcel Proust à travers cet extrait et comment agit-il ?
Dans une première partie, nous nous pencherons sur le portrait caricaturale de Mme Verdurin. Enfin, nous essaierons d'étudier la violente critique de Proust à l'égard du monde bourgeois de l'époque.
Si l'on se penche sur le nom du principal personnage, on remarque que « Verdurin »(l.8) peut présenter un contraste avec le monde de l'aristocratie. En effet, ce mot évoque chez le lecteur l'idée de verdure, de nature. Deux éléments que l'on peut rapprocher du monde des paysans mais absolument pas du monde ici en question. Ainsi, les premiers mots de cet extrait sont « De ce poste élevé ». L'impression de supériorité qui se dégage de cette phrase est totalement ridiculisé par le nom risible de notre protagoniste. Dès la ligne 2, l'expression « mais depuis l'accident qui était arrivé à sa mâchoire » nous renseigne sur le point de vue adopté par le narrateur : celui-ci adopte