Rousseau, Du contrat social, 1762

Livre I.

Chapitre 1 : sujet de ce premier livre
Trouver les conventions qui servent de base à l'ordre social, droit sacré qui sert de base aux autres.

Chapitre 2 : des premières sociétés
La première, c'est la famille (d'abord, dépendance, puis elle se maintient parce que les membres s'entendent). « Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants, et tous, étant nés libres et égaux, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité » (amour → plaisir de gouverner)

Pourquoi Grotius, qui pense qu'il n'y a pas d'avantages pour les gouvernés (qui ne sont gouvernés que parce que les gouvernants sont d'une nature supérieure, ex d'un berger et son troupeau), se trompe en prenant l'exemple pour esclavage : tous les hommes ne naissent pas égaux, certes. Mais ne sont voués à l'esclavage que ceux nés dans l'esclavage. « S'il y a donc des esclaves par nature, c'est parce qu'il y a eu des esclaves contre nature ».

Chapitre 3 : du droit du plus fort
Le droit du plus fort n'est rien, ce n'est que de la force déguisée : s'il y avait un droit du plus fort, alors un plus fort aurait légitimement le droit de renverser le régnant... « Or, qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ? » → « On n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes » (ex, on n'est pas obligé de céder devant le pistolet du brigand, si on a l'occasion d'y échapper) → la force ne résout pas la question de la légitimité.

Chapitre 4 : de l'esclavage
Réfutation des arguments type ''le peuple se vend pour sa subsistance'' (le roi « ne vit pas de peu ») ou ''pour sa tranquillité'' (« On vit tranquille aussi dans les cachots »).
→ On ne peut pas donner ni vendre sa liberté, ce serait « renoncer à sa qualité d'homme » car ôter toute moralité à ses actions. De plus, un ''pacte'' par lequel un homme serait maître et l'autre esclave est absurde, car « le maître n'est engagé à rien envers celui dont (il peut) tout exiger ».