Du local au mondial : les territoires contemporains
La première question est la suivante : qu’est-ce que l’économie culturelle ? L’économie culturelle est un ensemble de secteurs d’activités économiques, comme le cinéma, les programmes télévisuels, la musique, l’artisanat, la bijouterie, la mode ou les meubles et plus encore. La définition des biens symboliques est qu’ils ont une forte signification esthétique. Il est très difficile de faire une distinction entre l’économie culturelle et le reste : il y a plutôt une sorte d’ensemble qui va des produits purement symboliques, comme la musique, vers des produits purement utilitaires, comme le ciment. Enormément de produits se situent entre ces deux cas, comme les lunettes, les voitures, les ustensiles de cuisine, etc. qui sont un mélange entre utilitaire et symbolique. Leurs distinction est quasiment impossible. Dans le capitalisme moderne, il y a un double sens entre culture et économie. Cela pose énormément de problèmes. On s’interroge sur les conséquences de l’implication du capitalisme dans la création de la culture. Dans le capitalisme moderne, il y a de plus en plus, d’un côté, une marchandisation de la culture et de l’autre côté, une esthétisation de la marchandise. Un double sens apparaît donc entre l’économie et la culture ; on trouve l’économie dans la culture et la culture dans l’économie. Autre constatation : les industries culturelles, devenues un moteur puissant du capitalisme moderne, représentent une grande part de la croissance économique et des emplois, et comptent désormais pour une grande proportion dans le PIB des pays développés tels que la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Angleterre, etc.
Cela entraîne un certain nombre d’interrogations, comme par exemple : qu’est-ce que la culture produite par des firmes capitalistiques ? Par des firmes qui suivent la loi de la péréquation du taux de profit et la loi de l’offre et de la demande. Ceci fait référence à la vieille question