Du n'importe quoi !!!!
Dépend du sens donné aux mots : heureux, abstention et pensée
Heureux : à la manière des Hédonistes ou des sages ? Un sens suggère d’avoir accès à un bonheur sans restrictions et sans réflexion sur les conséquences qui risqueraient d’arriver et l’autre relèverait plus du bonheur collectif qui serait traité de façon raisonnable. A supposer que le bonheur existe bel et bien et qu’il est au fond de nous. (PS : les Hédonistes recherchent le bonheur, mais sont-ils heureux ? comme le seraient ces enfants gâtés et grincheux. Est-ce que le lien bonheur-heureux est si légitime ?)
Abstention : Faut-il considérer cette abstention comme totale ou partielle ? S’abstenir de penser comme des moines qui feraient vœux de chasteté ou de se donner la liberté de penser tout en se disant qu’il est préférable de ne pas y prêter attention ?
Pensée : Quand peut-on réellement parler de pensée ? La pensée mérite-t-elle son nom pour la moindre interaction entre 2 neurones ou doit-elle être structurée, claire et logique comme le penserait Hegel ? Dans ce cas l’abstention de penser ne prend plus le même sens.
Faut-il s’abstenir de penser ? Est-ce qu’il existe un bien qui se mériterait plus que la pensée ? Ou bien faut-il s’abstenir tout court ? Selon les anarchistes et les hédonistes, il ne faut pas se mettre de barrières et faire de nos désirs des priorités. Donc s’il est possible de faire quelque chose sans s’abstenir de quoi que ce soit, autant le faire. Si l’abstention est obligatoire, il reste le libre arbitre. Ce qui distingue l’homme de l’animal est sa capacité à raisonner (selon Descartes) donc peut-on sacrifier ce don ? S’abstenir de penser ferait de nous des animaux
Pour être heureux, faut-il s’abstenir ? Est-ce que le bonheur est à mettre en opposition avec une autre valeur ? Ou alors à voir avec la vision des stoïciens,