Analyse de l’œuvre « Tu m’ » de Marcel Duchamps.

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|Commandé par Katherine S. Dreier pour occuper un long espace vide au dessus de sa |
|bibliothèque. Dreier est une philantrope au cœur pur qui admirait Duchamp et sut toujours |
|obtenir de lui des collaborations fructueuses ; en effet, Duchamp n’avait guère plus goût à |
|la peinture depuis qq années déjà et aurait surement décliné la proposition si il ne |
|s’agissait de Dreier. Elle était à la fois mécène et admiratrice. |
|C'est sa dernière toile, six après près son « Nu descendant un escalier » (1912), de style |
|cubiste et qui fera sensation par son sujet. En effet, il réalise dès 1913 le premier d'une |
|série de ready-made, la « Roue de bicyclette ». Un ready-made est un objet auquel Duchamp |
|change la signification première. Dans « Tu m'… », Duchamp intègre plusieurs éléments |
|empruntés à ses œuvres précédentes, comme les ready-made. La problématique de Duchamp |
|consiste à faire évoluer l'art d'une expression animale vers une expression intellectuelle. |
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|Le titre prête, rend, a un ton sarcastique au travail, pour les mots, peut-être pour les |
|expressions « Tu m’ennuies » ou « Tu m’emmerdes », exprimerait son attitude envers son |
|tableau qu’il mettait de côté, rejettait ( « as he was casting it aside ». |
|Dimensions inhabituelles. |
|Duchamp visitant en 1912 une expo de techno aéronautique aurait déclaré à Fernand Léger et |
|Brancusi « La peinture est morte. Qui pourra faire mieux que cette hélice ? Dis moi, tu en |
|serais capable, toi ? »