Débat en faveur de l’assurance-santé universelle
L’élection à la présidence Américaine de Barack Obama en 2008 est sur le point d’apporter des changements importants au pays. Un des points clés du discours du président concerne l’assurance-santé et surtout son universalité. Bien entendu, un tel discours apporte son lot de débats. Que ce soit la crainte concernant les coûts d’une telle entreprise ou le risque d’une baisse de l’efficacité des soins de santé, les gens s’interrogent. Présentement, les Américains peuvent soit acheter une assurance privée ou avoir accès à une assurance maladie offerte par leur employeur (66.6% des gens de moins de 65 ans sont assurés de cette manière). Pour les personnes qui peuvent se qualifier aux programmes gouvernementaux Medicare et Medicaid (25%), une autre option est disponible pour les combattants et les Indiens.
Situation actuelle
Ces systèmes d’accès à l’assurance maladie laissent près de 50 millions d’Américains sans couverture médicale (comme vu en classe). En plus de ces gens, il est estimé qu’en 2001, entre 50 et 60 millions de gens se trouvaient assurés sur une partie de l’année seulement (Le Faou, 72-73). De plus, les Américains travaillant pour des petites entreprises ou gagnant de faibles revenus n’ont pas d’assurance ou paient plus en moyenne (Collins, 35). C’est une des raisons pour lesquelles il faut un système de santé universel.
Espérance de vie
Premièrement, en analysant la qualité de vie des américains, on peut observer une nette amélioration de l’espérance de vie aux États-Unis entre 1960 et 2005. Toutefois, cette croissance est moins rapide que celles de la moyenne des pays de l’OCDE. Dans ces mêmes années, on observe une diminution aux États-Unis de la mortalité infantile et des morts attribuées à des causes externes, mais cette diminution est en dessous de celle observée dans la moyenne des pays membre de l’OCDE (David Carey, Bradley Herring & Patrick Lenain, 2009)
Étant donné le niveau très