Début de dissertation: les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire?
Dans un premier temps, nous analyserons les documents donnés. Dans une seconde partie, nous utiliserons des exemples extérieurs, des connaissances personnelles au corpus.
Le premier document constitue un extrait de la scène 4 de l’acte II de l’œuvre de Molière intitulée Le Bourgeois Gentilhomme et publiée en 1670. Ici , nous pouvons voir M. Jourdain qui apprend à parler à la façon des nobles par l’intermédiaire de Maître de Philosophie. Nous observons une scène comique. En effet, la prononciation des voyelles et l’articulation sont exagérées ce qui apporte une touche d’humour dans la scène: « La voix I en rapprochant encore d’avantage les mâchoires l’une de l’autre et écartant les deux coins de la bouche vers l’oreille » ( l. 23/24 ) ; « La voix O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas: O » ( l. 27/28). De plus l’aberration de Maître Jourdain devant la diction des lettres et la répétition de ces dernières, comme s’il venait de les découvrir, rendent l’acte encore plus drôle. Nous assistons à un comique de personnage. Le gestuel de la scène présente participe beaucoup au comique de cette représentation. Cependant, derrière le comique des personnages, on constate la dénonciation de la différence entre les diverses classes sociales du XVIIème siècle. On peut donc conclure de cet extrait que Molière dénonce la société tout en faisant rire son