Début de la fin
Le combat était terminé. Les deux frères Vampires avaient, une nouvelle fois, vaincu.
Cependant le retour de Caïne avait ouvert les yeux du Prince.
Y’avait-il une limite a la puissance d’un vampire ?
Rien n’était moins sur a présent.
Météorin l’avait peut-être découvert inconsciemment en laissant sa bête s’exprimer librement.
Voila des siècles qu’Ouroboros n’avait pas laissé l’opportunité à son coté bestiale de refaire surface, et maîtrisait désormais la moindre parcelle de son pouvoir.
Qu’adviendrait-il si il lâchait son pouvoir a ce jour ?
Ouroboros l’ignorait. Peut-être rien n’aurait changé.
Mais peu importait, il devait comprendre, ou étaient ses limites, s’il des limites il existaient… Ce qu’il s’apprêtait à faire n’était toutefois pas sans conséquences, cela signifiait la fin de l’humanité qu’il restait chez le vampire, cela signifiait un retour à l’état sauvage pur. La mort de tout sentiment. La fin également de son règne, puisque la soif de puissance ne serait désormais qu’un souvenir, seul la soif de sang resterait, pas même le plaisir de tuer finement.
Le culte était déjà bien installé, son absence ne gênerait en rien.
Ouroboros, pour symboliser la fin de cette non vie raffinée, pris alors son long manteau et alla chez les bourgeois de la ville, qui organisaient un bal.
Parquet brillant, diamants, or, robes élégantes ou sobres du toutes couleurs, costumes trois pièces noirs, ou blancs, musique classique envoûtante, doux parfums, exquis sangs de riches, de corrompues, de cultivés.
Ouroboros était encore semblable à tous ces êtres.
La soif montait en lui, regardant tous ces corps s’agiter.
Il commença par entamer une discussion sans queue ni tête sur la réalité, comment être sur que les gens