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Il y a deux types de turbines : à réaction et à action.
Les turbines à action sont des turbines dans lesquelles l'énergie du fluide est convertie en énergie cinétique avant qu'elle n'agisse sur la turbine. C'est-à-dire que ces turbines sont réservées aux chutes de grandes hauteur. Les turbines à réactions sont celles dont une faible partie est convertie en énergie cinétique, et dont le reste est transformé en énergie de pression qui varie à l'entrée et à la sortie de la roue. Ce dispositif est donc plus adapté pour les chutes de basses hauteur.
Pour la turbine Francis, la hauteur de chute se situe entre 10 et 700 mètres. C'est une turbine à réaction. Elle exploite aussi bien l'énergie cinétique que les différences de pression de l'eau. Comme sa vitesse de rotation était très lente, et par conséquent ne permettait pas de variations de débit, elle a été très vite remplacée par la turbine Kaplan. Actuellement, les turbines Francis sont utilisées pour des chutes de 20 à 100 m. Elle ont un rendement de l'ordre de 92%.
La turbine Kaplan convient aux chutes entre 0 et 30 m. C'est aussi une turbine à réaction. Les hélices de cette turbine sont mobiles. Cela permet de faire fonctionner la turbine sur une plus grande gamme de débit. Le niveau de rendement est à peu près de 92% pour les petites hydrauliques.
Mais ces deux turbines fonctionnent avec un flux radial ou axial (soit un écoulement horizontal). Comme nous voulions que notre dispositif fonctionne dans une gouttière, nous nous sommes penchés sur une turbine Crossflow. Cette turbine n'est pas la plus adaptée pour une chute de basse