Décrivez le nationalisme canadien-français au 19e siècle (1815-1885)
567 mots
3 pages
Le nationalisme canadien-français s’est formé pendant le 19e siècle. Après la Conquête, les habitants français au Canada ont dû supporter la tentative anglaise de les assimiler dans la culture anglo-saxonne. Cette incorporation s’est affrontée à une résistance canadienne-française. Malgré les efforts faits par les citoyens de l’ancienne Nouvelle-France, leur but a fini en échec et le Québec a fini par être soumis à Ottawa. À l’origine, on a pensé que ce nationalisme avait sa fondation en quatre bases : l’Église catholique, la langue française, la famille préindustrielle et l’idéalisation de la vie rurale. La famille était toujours au cœur des valeurs des habitants du territoire francophone, qui habitaient pour la plupart à la campagne. Ils ont trouvé une vraie identité dans leur religion et leur langue à cause du fait que les Anglais étaient protestants et anglophones. Ses différences les ont rendu compte qu’ils étaient entourés d’une force étrangère et qu’ils devaient protéger leur identité et leur culture contre les envahisseurs. Les plus grandes provinces de Canada étaient le Haut Canada, qui était majoritaire anglophone et le Bas Canada, qui était majoritaire francophone. Au Bas Canada, les francophones jouissaient d’une majorité dans l’Assemblée, mais les anglophones occupaient une place plus élevée dans la société coloniale au détriment des Français. En 1822, le Parlement de Westminster a tenté un projet qui allait unir les deux provinces, ce qui allait rendre la représentation francophone à l’Assemblée plus faible, et abolir le français comme langue officielle. Ce projet a échoué, mais pendant les années suivantes, diverses émeutes montraient l’esprit fâché et nationaliste des franco-canadiens. En 1837 et 1838 les rébellions contre les Anglais ont débuté. À la tête de l’opposition au régime anglais était le parti des Patriotes avec leur chef Louis-Joseph Papineau. Ils se sont battus avec les soldats anglais plusieurs fois, mais n’a gagné qu’une vraie