Déficience intellectuelle
Une personne ayant une déficience intellectuelle a une capacité plus limitée d’apprentissage. Sa compréhension se développe de façon décalée par rapport à la moyenne des gens. On parle alors de « retard mental ». Cela se traduit par un rythme d’adaptation plus lent et des difficultés à faire face aux exigences de la vie quotidienne.
La déficience intellectuelle a une conséquence principalement sociale, appelée communément handicap mental.
La déficience intellectuelle est un état, et ne doit pas être confondue avec une maladie mentale, qui a ses propres conséquences.
La déficience intellectuelle ne peut donc pas être guérie, mais le fonctionnement général d’une personne qui présente un retard mental peut être amélioré si cette personne reçoit un soutien adapté et évolue dans un cadre favorable. Ses capacités se développeront mieux si elle est placée dans un environnement riche en stimulations, comme peut l’être l’entreprise.
Des traductions diverses
La déficience intellectuelle touche à « l’intelligence » des situations et de l’environnement, et à ce titre peut avoir des traductions diverses. Une personne en situation de handicap mental aura des difficultés, plus ou moins importantes, pour :
• mémoriser des informations,
• se repérer dans le temps et dans l’espace,
• fixer son attention,
• manipuler des objets avec précision,
• comprendre les règles de communications,
• intégrer les codes sociaux, etc.
Les possibilités d’expression des émotions, de contact avec l’environnement, sont généralement préservées. Cependant, certaines personnes déficientes intellectuelles manifestent parfois des perturbations du comportement, qui peuvent prendre une place non négligeable : des stéréotypies (c’est-à-dire une répétition anormale de gestes, de mots ou de phrases), des phénomènes de repli ou une agitation excessive.
Ces perturbations peuvent être générées par l’environnement, si celui-ci est particulièrement