Définition du droit
Le droit peut être défini selon le vocabulaire juridique capitant comme un ensemble de règle de conduite socialement édictées et sanctionnées qui s’imposent aux membres de la société. Ainsi le droit est constitué de règles de nature juridique c’est-à-dire d’actes de volonté destinés à produire des effets contraignants sur autrui, à ce titre il concerne les individus d’une société, comme l’exprime un adage ancien exprimé en latin dont on donnera une traduction en français « il n’y a pas de société sans droit et il n’y a pas de droit sans société » .
1er point il n’y pas de droit sans société : en effet le phénomène juridique ne se conçoit pas sans société,ainsi robinson ne connaissait pas de relations juridiques avant l’arrivée de vendredi, le droit a contribué à instauré et à entretenir un lien social entre les individus, en ce sens le droit est porteur d’un ordre à la fois social et juridique, il offre des techniques par lesquelles les individus vont s’organiser, les théories du contrat social et leurs traductions permettent de le rappeler. Platon lui-même avait déjà exprimé lui-même cette finalité politique du droit : voila ce qu’il disait : édifions en théorie une cité dont nous nous supposerons les fondateurs. La justification dernière de droit n’a donc pas de raison d’être en dehors de s’offrir à nous, de nous servir. Le droit est fait pour nous, est fait pour les individus. La question se pose alors, si l’État apparaît nécessairement comme une forme juridique essentielle de l’organisation des sociétés humaines, certains auteurs disent que l’État aurait le monopole du droit, qu’il n’y aurait donc pas de droit en dehors de l’État : tout ce qui est juridique devrait alors avoir une origine étatique; aujourd’hui on sait que l’affirmation est excessif, certaines règles ne naissent pas de l’Etat, il y a des règles qui se créent sans l’intervention au moins directe de l’Etat : coutume, les usages, également les convention collectives,