Définition du romantisme
Le romantisme s’est largement développé en France avec les romantiques français nobles: Chateaubriand, Stendhal, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Gautier après la révolution pour gagner ensuite les pays de l’Europe du sud, notamment l’Espagne et l’Italie avec Manzoni et Leopardi. Tous ces romantismes nationaux ont en commun d’être des mouvements destructeurs, rejetant les principes du siècle des Lumières et du classicisme.
Le romantisme se caractérise par une opposition au classicisme. La raison, dans le classicisme, est alors remplacée par l’émotion et la sensibilité.
Le Romantisme laisse place à l'expression des sentiments et des sensations en abolisant les règles strictes de la littérature classique. Il recherche des paysages nouveaux, et implique fortement la nature qui est à la fois confidente et consolatrice. A travers elle, le romantique exprime sa sensibilité. Il en cherche les symboles, la découvre par la contemplation et le rêve. Les romantiques se passionnent pour le Moyen âge totalement oublié jusque là. Le romantique est aussi un poète ou romancier lyrique. Le "moi" est souvent la source d’inspiration.
Il éprouve un sentiment d’inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements historiques. Il pense ne plus avoir sa place en ce monde auquel il ne s'identifie plus : il s’accuse lui-même ou, le plus souvent s’en prend à la société qui ne le comprend pas, à «l’esprit bourgeois» : le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque pour masquer son malaise. Dans le Romantisme l’homme est voué à la souffrance. Le romantique finit par s’enfermer dans la tristesse dont il semble avoir besoin. Le thème du déclin, de l’automne et de ses tempêtes, est un lieu commun de l’esprit