Chaque année, de nombreux salariés voient leur poste de travail déménagé ou transféré. Souci de rationalisation et quête d'économies obligent (il faut rendre plus efficace et moins coûteux un processus de production). Or, un tel changement est générateur de stress et déstabilisant pour des salariés.
_ La délocalisation est un transfert d'activités, de capitaux et d'emplois en des régions bénéficiant d'un avantage compétitif du fait : * soit d'un pôle de compétence technologique, ou du moins de personnel compétent ; * soit d'infrastructures mieux adaptées ou d'un environnement plus attrayant ; * soit d'un marché local assurant des débouchés plus vastes ou intéressants ; * soit de coûts plus bas (meilleur accès aux ressources naturelles, fiscalité et réglementation plus attractives, main d'œuvre peu coûteuse).
Et en plus des réductions de coûts salariaux, l’accès à une main-d’œuvre qualifiée moins couteuse à l’étranger rend également possibles de nombreuses activités qui n’auraient pas été rentables par ailleurs. Ces opportunités créent de nouvelles fonctions bénéfiques à l’efficacité et à la compétitivité des entreprises, et donc à leur survie à long terme.
Cette migration a lieu essentiellement du pays d'origine vers l'étranger, mais elle peut être aussi d'une zone urbaine vers une zone rurale, pour les mêmes motifs.
La délocalisation a des effets négatifs à court terme. Car elle entraine des pertes d’emploi et donc du chômage pour le pays initial.
Mais des effets positifs à long terme. Pour les consommateurs, le gain de compétitivité prix provoque une baisse des prix qui augmente le pouvoir d’achat.
Et pour les producteurs, le gain de compétitivité prix permet l’augmentation de la valeur ajoutée, donc des investissements et crée alors des emplois.
Les délocalisations sont le plus dommageables au niveau local, car une entreprise apporte des externalités positives : pour les commerçants, la commune (avec les taxes), les emplois, la